Crampe de l’écrivain, Yuna 1ère

Yuna, 16 ans et élève de première, est venue au cabinet en novembre dernier.

Elle ressentait d’énormes douleurs dès qu’elle écrivait et ce depuis plus de 3 ans.

Yuna avait consulté de nombreux professionnels (kiné, osthéo, psychomotricien, posturologue, magnétothérapeute….) et réalisé divers bilans mais sans qu’aucune solution ne lui soit apportée.

J’avoue que face à tant de prises en charge infructueuses je me suis vraiment demandée si j’allais réussir à l’aider.

Cette rééducation ne ressemblait à aucune autre réalisée jusque là.

Lors de la première séance elle n’a pas empoigné de crayon, je craignais trop de provoquer sa douleur. Nous avons donc procédé différemment… Je n’ai pas pu lui faire passer les tests habituels

Elle m’a expliqué longuement comment était sa douleur,  où elle se situait, quand est ce qu’elle apparaissait etc… et elle est repartie avec des premiers exercices à réaliser pour reconstruire sa tenue de crayon sans avoir à en empoigner un. Mais aussi avec plusieurs exercices pour détendre sa main et développer la mobilité de ses doigts.

j’ai eu la chance d’avoir en face de moi une jeune fille très coopérative, qui m’a fait confiance, qui a parfaitement accepté les règles et la méthode que je lui proposais.

En seulement 3 séances Yuna a modifié sa tenue de crayon, réalisé  des exercices de gymnastique des doigts pour donner de la mobilité à son pouce qu’elle était incapable de solliciter auparavant et accepté de revoir le geste de formation de certaines lettres.

Aujourd’hui elle n’a plus aucune douleur, sa vitesse a même déjà augmenté alors qu’elle est encore en train d’automatiser ce que nous avons vu en séance.

Je ne doute pas qu’elle va continuer à progresser sur le seul point qui reste un peu problématique à savoir la vitesse.

J’ai vraiment hâte d’avoir de ses nouvelles dans quelques mois !

 

Julie

Graphopédagogue du réseau 5E, enseignante spécialisée en écriture, fondatrice du cabinet pluridisciplinaire dédié à l'accompagnement de l'enfant, l'adolescent et la famille : le Cocon d'Alfred

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